l’été sera chaud...

...et ce n’est pas de météo dont nous parlons, mais de la situation économique des entreprises de la pierre, et particulièrement des marbriers de bâtiment et de décoration.

Beaucoup d’échos nous reviennent sur une situation générale “compliquée”, notamment sur les grands marchés potentiels que sont l’Ile de France et le Grand Sud.

Il n’est pas nouveau d’entendre les professionnels se plaindre des bas niveaux d’activité ou de prix pratiqués, mais là, tout concorde pour brosser un portrait vraiment inquiètant de la situation.

Le marché de la cuisine est atone et une partie de celui qui se traite l’est avec des fournitures et une main d’œuvre qui viennnent de l’étranger.

Pour ceux qui sont mixtes, le funéraire complète parfois le carnet de commandes, mais pas partout.

Dépôts de bilan récents ou annoncés pour un futur proche, espérons-le de manière faussement prémonitoire, viennent compléter un tableau déjà bien sombre.

Il en découle une forte tension dans le commerce interne à la filière, où les relations entre clients et fournisseurs, quelle que soit leur ancienneté, ne se gèrent plus que sur le niveau de prix des marchandises, à l’euro près...

Et pour les professionnels qui témoignent quand même d’une activité somme toute correcte, tous ressentent une certaine “molesse”.

Nous répugnons absolument dans ces lignes, à propager un pessimisme hors de raison, mais il nous a semblé opportun de tirer la sonnette d’alarme...

Plus facile que de trouver des solutions, tant que l’absence totale de confiance des consommateurs bloquera leur épargne dans les banques, tant que la pierre ne sera pas mieux promue, tant qu’un minimum de solidarité professionnelle ne se manifestera pas, tant que... tant que... tant que...

Au fait, le patrimoine des ménages du monde entier s’est accru de 20 000 milliards de dollars en 2013...